Chers Paroissiens,
Très touché par vos messages de fin d’année et vos marques d’amitié (et ne pouvant répondre à chacun individuellement), je tiens à vous remercier chaleureusement une nouvelle fois, en ajoutant un immense merci pour la grande générosité dont vous avez fait preuve pour mon cadeau de départ.
« Que tes oeuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! » (ps 144 de ce dimanche)
En vous assurant de mes fidèles pensées, je souhaite à chacun un bel été et formule le voeu que vous puissiez un jour visiter la ville de Nancy !
Père Benoît Gérardin, curé

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L’espérance d’une harmonie cosmique
Les récits de la création dans le livre de la Genèse contiennent, dans leur langage symbolique et narratif, de profonds enseignements sur l’existence humaine et sur sa réalité historique. Ces récits suggèrent que l’existence humaine repose sur trois relations fondamentales intimement liées : la relation avec Dieu, avec le prochain, et avec la terre. Selon la Bible, les trois relations vitales ont été rompues, non seulement à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur de nous. Cette rupture est le péché. L’harmonie entre le Créateur, l’humanité et l’ensemble de la création a été détruite par le fait d’avoir prétendu prendre la place de Dieu, en refusant de nous reconnaître comme des créatures limitées. Ce fait a dénaturé aussi la mission de « soumettre » la terre (cf. Gn 1, 28), de « la cultiver et la garder » (Gn 2, 15).
Comme résultat, la relation, harmonieuse à l’origine entre l’être humain et la nature, est devenue conflictuelle (cf. Gn 3, 17-19). Pour cette raison, il est significatif que l’harmonie que vivait saint François d’Assise avec toutes les créatures ait été interprétée comme une guérison de cette rupture. Saint Bonaventure disait que par la réconciliation universelle avec toutes les créatures, d’une certaine manière, François retournait à l’état d’innocence. Loin de ce modèle, le péché aujourd’hui se manifeste, avec toute sa force de destruction, dans les guerres, sous diverses formes de violence et de maltraitance, dans l’abandon des plus fragiles, dans les agressions contre la nature.
Cette responsabilité vis-à-vis d’une terre qui est à Dieu implique que l’être humain, doué d’intelligence, respecte les lois de la nature et les délicats équilibrés entre les êtres de ce monde, parce que « lui commanda, eux ont été créés, il les posa pour toujours et à jamais sous une loi qui jamais ne passera »(Ps 148, 5b-6). C’est pourquoi la législation biblique s’attarde à proposer à l’être humain diverses normes, non seulement en relation avec ses semblables, mais aussi en relation avec les autres êtres vivants : « Si tu vois tomber en chemin l’âne ou le bœuf de ton frère, tu ne te déroberas pas […] Si tu rencontres en chemin un nid avec des oisillons ou des œufs, sur un arbre ou par terre, et que la mère soit posée sur les oisillons ou les œufs, tu ne prend pas la mère sur les petits » (Dt 22, 4.6).
Dans cette perspective, le repos du septième jour n’est pas proposé seulement à l’être humain, mais aussi « afin que se reposent ton âne et ton bœuf » (Ex 23, 12). Nous nous apercevons ainsi que la Bible ne donne pas lieu à un anthropocentrisme despotique qui se désintéresserait des autres créatures.
Pape François
Encyclique Laudato Si sur la préservation de la maison commune
(II – La sagesse des récits bibliques, n. 66.68)
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Catéchisme 2020-2021
Inscriptions :
Mercredi 2 septembre 2020 aux heures du catéchisme
Dimanche 6 septembre à l’issus de la messe de 11h
Rentrée :
Mercredi 9 septembre pour les CE2/CM1/CM2
Mercredi 16 septembre pour les CE1
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Installation du Père Sébastien Naudin :
Dimanche 27 septembre à 11h par Mgr Philippe Marsset
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Prions les uns pour les autres
Nouveaux baptisés ce dimanche : Elainy, Hugo, Curtis
